Il incarnait lui aussi le fameux « esprit canal ». Philippe Gildas, qui a présenté l’émission Nulle par ailleurs pendant dix ans, de 1987 à 1997,
Philippe Gildas (Philippe Leprêtre) natif d’Auray (Morbihan) s’est éteint le 28 octobre 2018 à l’âge de 82 ans en compagnie de Maryse (sa compagne depuis 36 ans).
La cérémonie a eu lieu le lundi 5 novembre pour son inhumation au cimetière du Père-Lachaise, en présence de nombreux amis de l’audiovisuel et bien sûr de ses proches et de ses copains de « la bande à canal ». Tous sont venus rendre un dernier hommage, avec pour certains quelques traits d’humour jusqu’au bout. Parmi l’assistance on pouvait apercevoir Emma de Caunes, Michèle Cotta, Jean Pierre Elkabbach, Églantine Eméyé, Marc-Olivier Fogiel, José Garcia, Isabelle Giordano , Serge July, Jack Lang, Michèle Laroque, Yvan Le Bolloch’, Annie Lemoine, Bernard Montiel, Christian Morin, Ivan Levai, Robert Namias, Catherine Nay, Bruno Solo ou encore Charles Villeneuve.
Antoine de Caunes, son complice de « Nulle part ailleurs » a souligné le professionnalisme de Philippe Gildas. Il a aussi contribué au respecter à la lettre la volonté de Philippe Gildas de ne pas rendre l’assistance triste en utilisant notamment un mot d’esprit sur le patronyme de son ami « Philippe est né dans la religion catholique. Il a décidé de faire sa sortie en homme libre. Leprêtre, il est là, dans la boîte ! », ce qui n’a pas manqué de déclencher l’hilarité lors de l’hommage laïc organisé à sa mémoire au crématorium du Père-Lachaise. Antoine de Caunes a également pu s’appuyer sur quelques gaffes mémorables de celui pour qui il a « une reconnaissance éternelle ». La cérémonie a été ponctuée par quelques chansons chères au cœur et aux oreilles de Philippe Gildas dont « You are so beautiful »par Joe Cocker, « In my life » des Beatles ou encore « La Folle complainte » par Charles Trénet. Ses fils et l’un de ses petits-enfants ont rendu de vibrants hommages au père et au grand-père. Évoquant ses obsèques, Philippe Gildas s’était réjoui de ne pas avoir à se préoccuper du discours animé par sa rage de vivre » et d’un humour sans faille.
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