Derniers hommages aux personnalités disparues en période d’état d’urgence sanitaire


Avec la crise du coronavirus, pendant ou après le confinement, l’actualité parisienne ne peut que constater le décès de quelques dizaines de personnalités des mondes artistiques, culturels ou politiques. Ces grandes figures du paysage médiatique français sont parties accompagnées de cérémonies plus intimistes que leur aura laissait imaginer. Les règles sanitaires, les principes de précaution autant pour les familles que pour les professionnels impliqués dans la gestion des obsèques, des cérémonies religieuses sont réduites au strict minimum, et par conséquent loin des grands hommages publics que l’on peut entrevoir pour des personnalités publiques.

Un retour aux pratiques plus habituelles est survenu avec la cérémonie en hommage à Guy Bedos (décédé le 28 mai) dans un contexte post-confinement regroupant quelque 300 invités et environ 2.000 personnes en extérieur. N’oublions pas que Manu Dibango, décédé le 24 mars a eu une cérémonie respectueuse des règles sanitaires en vigueur et non selon les coutumes et rituels de ses origines camerounaises. Citons également le chanteur Christophe (décédé le 16 avril et enterré le 7 mai), Albert Uderzo (24 mars), le créateur d’Astérix et Obélix, sa consoeur Denise Millet (28 mars) ou Michel Piccoli, l’acteur emporté par un AVC le 12 mai ou encore Jean-Loup Dabadie (24 mai). Des personnalités politiques aussi d’envergures nationales ou parisiennes comme Patrick Devedjian (29 mars) ancien ministre délégué et député ou encore Claude Goasguen (28 mai), ancien maire du 16e arrondissement de Paris. Le monde du sport et du football a vu le départ aussi de Pape Diouf (31 mars), journaliste sportif, agent de joueur et dirigeant de club (Marseille)

Pour rendre hommage à ces nombreux disparus, votre plateforme vous propose de prévoir un geste symbolique le 1er novembre prochain, à tous ceux qui n’ont peut-être pas eu l’hommage dont ils auraient pu prétendre. De même, pensons et agissons en l’honneur de tous les citoyens du monde, emportés durant la crise covid-19 et pour lesquels les familles ont, encore plus que jamais besoin de faire leur deuil grâce aux pratiques, aux rituels funéraires et de souvenirs.