Covid-19 : un peu de bon sens


Depuis le début de la crise sanitaire en France et avec en plus la décision du confinement peut être avez vous déjà bien intégré les consignes que l’on nous préconise (affiche ci-dessous).
Mais vous avez entendu et lu tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux ou internet…. alors ici ce n’est que du bon sens à appliquer pour trouver le bon rythme nous permettant de reprendre progressivement une vie sociale en présence de la propagation de ce virus, et aussi pour les autres.

alerte coronavirus

Se laver les mains régulièrement

Le virus est « manu-porté », cela veut dire qu’il se transmet de la main à la main entre les humains ! Une personne infectée va avoir des virus sur ses mains, ses doigts et va vous les transmettre en vous serrant la main en vous disant bonjour par exemple, ou en déposant le virus sur un objet qu’elle va prendre en main ou simplement toucher.


5 conseils (cliquer pour les lire)

1 – Il faut donc s’éduquer chacun à moins toucher de choses et d’objets. Tout ce qui se trouve dans un lieu public ou commercial peut être infecté. On pense immédiatement aux poignées de porte (y compris les portes de votre domicile), mais aux produits dans les boutiques, ou les rambardes où l’on va s’appuyer (transport en commun, zone d’attente…).

2 – Porter des gants c’est faire le choix de limiter le contact du virus avec votre peau. Nouvel apprentissage, le gant ne dispense en rien le lavage des mains. Il vous permet de vous rappeler que les contacts avec vos mains sont un risque potentiel. Exemple : se frotter les yeux avec une main gantée peut vous infecter le virus (mais c’est déjà le cas sans pandémie, toutes les muqueuses du corps facilitent l’entrée d’un virus ou d’une infection).
Le gel hydroalcoolique et le lavage fréquent des mains fragilisent votre peau, c’est pourquoi utiliser des gants jetables vous permet de vous laver les mains moins fréquemment mais le virus est potentiellement sur vos mains gantées et vous devez faire attention de la même manière que si vous n’aviez pas de gants : toucher que ce qui est essentiel, ne pas toucher votre visage, limiter le touché d’objets personnels et de vos vêtements pour ne pas les contaminer…

3 – Éternuer dans son coude : cela devrait être une règle de savoir-vivre depuis que l’on a compris que lorsque l’on a le réflexe incontrôlable d’éternuer, c’est expulser de l’air à 170 km/h et donc être soi-même un pulvérisateur de microbes et de virus.

4 – Le mouchoir à usage unique : oui mais pourquoi ? C’est pour éviter de conserver dans ses vêtements et à la maison un nid de virus ! IL FAUT AUSSI SE LAVER LES MAINS … avant de toucher quelque de nouveau. Logique le mouchoir jetable n’est pas resté tout seul devant vos narines et le papier du mouchoir est perméable et laisse passer partiellement les fluides qu’il récupère.

5 – Méthode de nettoyage : un vrai changement d’attitude pour la vie.
Jouez au chirurgien qui prend le temps d’éliminer tout ce qui pourrait vous infecter lors de l’opération. Vous avez déjà vu les méthodes de lavage, mais il vous reste à vous accorder ce temps autant de fois que nécessaire pour votre santé et celles de vos proches. N’oubliez pas, il y a quelques années les élèves infirmières apprenaient ces gestes parce que les hygiénistes trouvaient que c’était un bon comportement

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Les distances sociales

Les professionnels de sociologie des comportements humains ont établi il y a longtemps une théorie sur la PROXÉMIE. Ils ont défini les 4 distances et nommé 4 zones :
la distance intime (entre 15 et  45 cm) : zone qui s’accompagne d’une grande implication physique et d’un échange sensoriel élevé entre 2 personnes ;
la distance personnelle (entre 45 et 135 cm) : est utilisée dans les conversations particulières ;
la distance sociale (entre 1,20 et 3,70 m) : est utilisée au cours de l’interaction avec des amis et des collègues de travail ;
la distance publique (supérieure à 3,70 m) : est utilisée lorsqu’on parle à des groupes.

En fait, les précautions en cas de pandémie d’un virus ne sont que du bon sens pour rappeler à tous qu’il faut respecter ses distances entre nous.

Effectivement la distance sociale normale est un écart entre 1 et 3m.
La vie trépidante du 21è siècle a incité à réduire les distances dans une file d’attente dans les commerces ou encore dans les transports en commun, où il n’est pas rare aujourd’hui de constater que « des inconnus acceptent d’être entassés » à moins de 15cm les uns des autres pour gagner du temps sur leur trajet de transport. Suivant votre culture, où l’époque vécut, certaines personnes auraient préféré se lever plus tôt et partir avec des horaires décalés des autres justement pour ne pas céder à ce confort de la distance.

3 conseils (cliquer pour lire)

Il y a déjà plusieurs années que l’on voit au sol dans des files d’attentes des « zones de confidentialités » imposant aux personnes un certains reculs afin de laisser une libre parole entre le professionnel et le client, l’usager. Retrouvons ce savoir-vivre, et ré-adoptons de bons réflexes naturel chez l’homme en mettant de la distance… arrêter de s’entasser pour retrouver de l’espace de vie est, en période de pandémie, une autre façon de sauver des vies et de protéger la sienne !
Penser gagner 30 cm dans une file d’attente ne fait pas passer plus vite ni à une caisse de supermarché, ni à un feu rouge… juste des personnes « moins éduquées » risquent de passer devant vous, vous doubler, car ils ne respecteront pas et profiteront de la distance laissée.

1 – A toutes ces personnes trouvez une gentille phrase courtoise à leur dire… pour leur rappeler votre présence. Vous verrez, souvent, vous aurez des excuses sur leur inattention, alors qu’il faut RESTER HYPER ATTENTIF sur son propre comportement et limiter la propagation et sa propre contamination par le virus.

2 – En l’absence de marquage au sol, donner un exemple d’objet qui fait environ 1 à 2 mètres de large ou de long : « vous savez, la bonne distance c’est au minimum la largeur de la porte (80 cm) ou la largeur des 2 battants d’une fenêtre » ;  » 1,5m c’est environ la longueur d’un scooter » ; « une voiture devrait pouvoir passer entre nous, une voiture cela fait environ 2 mètres de large, mais la mienne ne fait 1,75m… »

3 – Et pour vous même, pensez que la bonne distance ce n’est qu’environ « 2 pas » que vous pouvez faire ou suggérer à la personne devant ou derrière vous de respecter ces « 2 pas pour stopper la pandémie !« 

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Vous vivez un deuil en raison du Codiv-19

Les conditions particulières dans lesquelles interviennent les décès des suites du Covid-19 peuvent rendre le deuil des proches plus difficile.
Un décès dû au Covid-19 peut avoir été soudain, sans qu’il y ait eu de contact possible avec l’entourage.
Les obsèques se déroulent elles aussi dans des conditions inhabituelles.


Obtenir un soutien pour faire son deuil (cliquer ici)

Un dispositif de soutien psychologique est mis en place par l’ARS Île-de-France, l’AP-HP et le Centre Régional du Psychotraumatisme Paris Nord (CRPPN) afin de permettre aux proches endeuillés de prendre contact avec des professionnels de santé dans les jours ou les semaines suivant un décès.

Toute personne qui en éprouve le besoin, pour elle-même ou pour ses proches (notamment ses enfants), pourra s’exprimer librement et bénéficier d’une écoute bienveillante lors d’entretiens téléphoniques confidentiels et gratuits réalisés par des psychologues et psychiatres du CRPPN.

Pour bénéficier d’un accompagnement :
01 48 95 59 40 (du lundi au vendredi de 10 h à 17 h, possibilité de laisser un message en dehors de ces horaires afin d’être recontacté)
pychotrauma.avicenne@aphp.fr (afin qu’un professionnel vous rappelle)

A l’attention des familles endeuillées, voici un document officiel à télécharger qui peut vous être utile dans ces moments particulièrement difficiles.



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Retrouver ici l’article SYNTHESE que nous actualisons depuis le début de la crise sanitaire liée au COVID-19.

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